>
directions-milan-seitler-714400-unsplash.jpg

Une fois n’est pas coutume, je vais vous causer un peu de Dotclear[1]. Je n’apprendrai à ceux d’entre vous que ça intéresse qu’il y a ces temps-ci… du mouvement dans la boîte à blogs[2].

Je crois l’avoir déjà raconté, mais peut-être ailleurs, j’ai rencontré Dotclear à l’époque où je commençais à m’intéresser aux blogs et après avoir tenté une incursion dans le merveilleux monde des CMS via SPIP, pour un projet de refonte d’un site que je n’ai jamais terminé[3].

Bref, le grand Tristan disait du bien de son outil, j’avais une histoire à raconter pour laquelle le format blog me paraissait adapté, je me suis lancé. Nous étions en 2005, la version publique avait nom 1.2.2. J’ai beaucoup aimé la souplesse du truc, la possibilité de prendre vite la chose en main, une structure de page claire et une CSS assez courte pour pouvoir être lue et comprise – je débutais en la matière à l’époque…

Du coup, je me suis pris au truc, j’ai commencé à squatter le forum, l’équipe m’a trouvé sympa, et finalement adopté… Et ma vie a changé !

Ces « gens de l’internet », qui ne sauraient être de vrais amis, m’ont accompagné, soutenu, permis des rencontres que je n’aurais sans doute pas su faire sans la protection de l’écran et, de paris-carnets en pique-niques de blogueurs, de bêtises sur Twitter en balades à travers la France des copains ont, finalement, changé ma vie.

Dotclear, pour moi, c’est pas du code, c’est pas ce truc hallucinant de rendre un service à des tas de gens qu’on ne rencontrera, fût-ce virtuellement, jamais, c’est du p*tain d’amour en barre.

Sans ce drôle de truc qui nous a rassemblés, quelques-uns de mes amis les plus chers me seraient inconnus – et mon amoureuse même !

Alors à tous ceux qui enrichissent ma vie depuis presque 8 ans, à tous ceux qui me restent à rencontrer et à tout le temps « perdu » à faire avancer un bout de code dont on a cru un peu vite qu’il n’intéressait plus personne, j’ai juste envie de dire : merci.

Notes

[1] Et, du coup, de choses un peu plus « perso », peut-être, qu’à l’accoutumée

[2] Je renvoie les autres aux derniers billets du blog du projet, en commençant par celui qui a footu la merde le coup de pied dans la fourmilière qui a lancé le mouvement

[3] La haute époque où je mettais à jour, en pages statiques, le site de la Maison Pour Tous de Chatou et ses 150 horaires de cours me paraissant à oublier

Haut de page