Histoire de faire un peu de teasing de ouf, un petit « pré-visuel » bricolé par mes soins[1], en attendant l’affiche définitive (cliquez pour mieux voir).
Histoire de me faire mousser, on a aujourd’hui attaqué LA tirade des nez. Sauf accident industriel, ça devrait bien se passer. C’est en fait une sorte d’exercice de virtuosité : brillant, élégant, potentiellement impressionnant quand on regarde, mais qui ne me semble pas une vraie difficulté. Le difficile, c’est quand on doit faire passer des choses violemment contradictoires. Le balcon, par exemple, où le charme poétique est sous-tendu par le désespoir de savoir qu’on n’existe à ce moment que « sous couvert » d’un autre… Mais j’ai un metteur en scène qui aime me dire qu’il est content de m’avoir sur ce projet et avec qui je suis d’accord artistiquement, et en qui j’ai confiance. On peut pas dire que ça me mette des bâtons dans les roues \o/
Histoire de vous faire sourire, je vous dirais qu’en parlant des personnages l’autre jour, nous sommes arrivés à la conclusion que De Guiche ce serait Mitterrand et Cyrano Rocard
, dans un contexte politique récent. De Guiche, en effet, tend à la réussite sans regarder aux moyens et sans rechigner à se compromettre, Cyrano finit miséreux, mais sans avoir dérogé une seule fois à ses principes.
Finies les histoires pour ce soir. Bonne nuit les petits.