Histoire de faire un peu de teasing de ouf, un petit « pré-visuel » bricolé par mes soins[1], en attendant l’affiche définitive (cliquez pour mieux voir).
Histoire de me faire mousser, on a aujourd’hui attaqué LA tirade des nez. Sauf accident industriel, ça devrait bien se passer. C’est en fait une sorte d’exercice de virtuosité : brillant, élégant, potentiellement impressionnant quand on regarde, mais qui ne me semble pas une vraie difficulté. Le difficile, c’est quand on doit faire passer des choses violemment contradictoires. Le balcon, par exemple, où le charme poétique est sous-tendu par le désespoir de savoir qu’on n’existe à ce moment que « sous couvert » d’un autre… Mais j’ai un metteur en scène qui aime me dire qu’il est content de m’avoir sur ce projet et avec qui je suis d’accord artistiquement, et en qui j’ai confiance. On peut pas dire que ça me mette des bâtons dans les roues \o/
Histoire de vous faire sourire, je vous dirais qu’en parlant des personnages l’autre jour, nous sommes arrivés à la conclusion que De Guiche ce serait Mitterrand et Cyrano Rocard
, dans un contexte politique récent. De Guiche, en effet, tend à la réussite sans regarder aux moyens et sans rechigner à se compromettre, Cyrano finit miséreux, mais sans avoir dérogé une seule fois à ses principes.
Finies les histoires pour ce soir. Bonne nuit les petits.
1 De Anne -
Je souris au parallèle politique, bien vu.
Et totalement d’accord sur la scène du balcon mais j’ai comme dans l’idée que ça va en recauser ici.
Jolie, l’affiche, curieusement ça m’évoque quelque chose, mais quoi ?!
Bonne nuit, toi aussi :-)
2 De Noé -
Merci, Anne. Il semblerait que mes autres commentateurs habituels aient plié bagages :-)
Le balcon, oui, j’y reviendrai, sans doute. La scène est déjà montée, et je me promène avec ces vers entêtants.
etc. :-D
3 De Anne -
Ces quelques vers sont fort bien placés dans la réflexion du “quoi” pour se trouver au dessus de ma tête de lit (je recule juste devant le pragmatique problème du collage de sticker)…. il n’y a pas un mot qui ne me fasse vibrer dedans.
(Et qui systématiquement appelle “As Time goes by” en bande son !)
:-)
4 De mirovinben -
Noé, je continue à te lire mais ne commente plus guère. Par pudeur : mon ignorance crasse des œuvres du répertoire en général et de cette pièce en particulier m’invite au silence. Silence respectueux… bien sûr.
5 De Anne -
mirovinben, si je puis me permettre, c’est une excellente occasion de plonger dedans :-) (Et pis ça coûte genre 2 euros, les classiques du théâtre, maintenant, une modique dépense pour un bonheur infini).
6 De Noé -
Anne > oh ben sers-toi, c’est cadeau :-)
mirovinben > ne fais pas ton timide, hein. Tu as en vie de dire un truc, de poser une question, même, passque j’écris en trop codé : n’hésite pas. Tu as envie de te taire : ça me va ;-)
7 De Anne -
Merci, mais j’irai piquer chez Ed directement, je pensais mettre le “etc” trois vers plus loin !
8 De Noé -
Chez moi, le Franprix est plus prêt que Ed :-p
Faut reconnaître, ça claque !
9 De Paco Barn -
Noé, ils n’ont pas de connexion wifi publique dans les hopitaux. Pour la prochaine fois, je serais obligé de louer une clé 3G :-(
10 De Noé -
Hey Paco, content de te lire ici ! Et si tu as des trucs à dire sur mes bavardages, c’est quand tu veux ;-)